Samedi 25 novembre 2017

« Ce qui m’a bouleversée, ce n’est pas votre argumentaire, ce n’est pas votre façon de raconter cette histoire : c’est votre émotion. La poésie qui s’est dégagée de vous m’a mise K.O debout. »

« C’est un héritage difficile à porter, pour les hommes. La grande majorité de mes ancêtres, même parmi les plus éclairés, a contribué à cette oppression des femmes… »

« Je suis une femme, je sais ce qui a été fait aux femmes, et je ne ressens pas de colère. Est-ce qu’il faudrait que je sois en colère ? »

« Pour moi, être féministe, c’est autre chose que la colère : ça signifie porter – se faire porteuse – DES féminins. C’est cela que je veux, aujourd’hui. »

« Moi je dis merci à toutes les personnes qui me permettent d’éviter la polarisation. Je ne suis pas que Yin, ni que Yang. »

« Je trouve super que vous soyez un homme. Pour moi c’est très important pour la portée, la « portance » de votre discours. Ça recentre, et en même temps ça donne une direction. »

« La colère est légitime, mais je ne sais pas si elle m’aide à faire le chemin que je souhaite accomplir, à l’intérieur : le chemin qui nous permettra de changer de route. »

« Moi, en tant qu’homme, j’ai une pensée pour ces hommes qui ont une grande part de Yang en eux, et qui en ce moment sont complètement déboussolés parce que notre société demande des hommes sensibles, artistes et pas trop violents. »

« Oui on peut être pleinement masculin et n’être ni machiste, ni misogyne. J’ai l’impression que vous testez jusqu’où il reste un petit peu de machisme encore, dans l’homme que vous êtes. »

« De quel droit je jugerais ces femmes qui expriment par la colère leur féminin ? »

Représentation de Les Silencieuses (récit d’un voyage) en appartement à Monnetier-Mornex (Haute-Savoie).