La Compagnie Fatale Aubaine propose
des stages de fabrication de masques
Les masques sont confectionnés en tissu déchiré et collé, à partir de la réalisation d’une forme en glaise, soit à partir d’un thème prédéfini (ex : les loups, la vieillesse, la commedia dell’Arte…), soit à l’aveugle (les yeux bandés).
Pour le moment, il n’est pas prévu de stage de fabrication de masques en cuir.Ces stages se destinent aux médiathèques, écoles, aux lycées, aux structures théâtrales ou autres.
Si des particuliers sont intéressés par un stage en groupe, merci de nous contacter pour envisager la faisabilité du projet.
«Je pratique ce stage depuis une quinzaine d’années. Je l’ai testé sur des publics divers (adultes, enfants, circassiens professionnels, handicapés mentaux, comédiens, étudiants en école de commerce…) et je l’ai imaginé comme un voyage.
Créer un masque, c’est laisser de côté ce qui relève du mental et de son contrôle pour écouter ce que nos mains ont à dire.
Face à la glaise, chacun apprend d’abord à lâcher la bride à ses doigts. On caresse, on griffe, on empoigne, on déchire. On quitte l’Occident policé pour des territoires plus lointains. Changement de cap, mais aussi retour aux sources et à l’enfance. Les doigts se laissent surprendre par le parcours des matières : glaise, cellophane, glu, tissu, cuir, pigments… On avance à rebours, on se perd, comme dans la pénombre, dans les gargouillis de l’argile, les draps déchirés et les pigments-poudre.
Très vite, la petite enfance ressuscitée s’articule avec des résonances plus anciennes, du côté de la Préhistoire de l’humanité. La main se réinvente comme outil. On flirte avec de vieilles mémoires enfouies tandis que, sous les doigts, les émotions affleurent. Chacun s’efface pour donner naissance à quelque chose de plus âgé et de plus fort, qui paradoxalement nous précède. On renoue avec l’idée de « rituel ». Fabriquer un visage, c’est une façon symbolique de donner la vie, et de nous connecter à ses cycles.
Car une fois achevé, le masque devient objet inerte. Tant qu’il n’est pas chaussé, il est mort. Tout reste à faire, alors. Le visage appelle un corps, une démarche, un souffle. Le stage se fait plus théâtral. On entraîne le corps à l’écoute, la discipline, la disponibilité que le masque exige pour prendre vie.
Le jeu peut alors commencer. »
(N. Raccah – Janvier 2017)
- 2010-2017 Stages de fabrication de masques avec des personnes atteintes de handicap (Cap Loisirs – Suisse)
- 2013 Stage de fabrication de masques avec des élèves de Seconde (Théâtre de la Marionnette – Paris)
- 2009 Stage de fabrication de masques et jeu masqué (Stagiaires adultes) au Théâtre de Corbeil Essonnes
- 2008 Stage de fabrication de masques et jeu masqué avec une classe de CM2 à Noisy le Grand
- 2007 Stage de fabrication de masques (10-12 ans) à la Médiathèque de St Germain lès Corbeil
- 2006 Stage AFDAS de fabrication de masques au Centre National des Arts du Cirque (Châlons en Champagne) (Stagiaires comédiens et circassiens)
- 2006 Stage de fabrication de masques avec des étudiants de l’ISTEC (Ecole de Commerce – Paris)
- 2005 Stage de fabrication de masques (élèves de 12-13 ans) au Collège Octave Gréard (Paris VIIIème)
- 2005 Stage AFDAS de fabrication de masques avec Paul-André Sagel à l’Ecole Jo Bithume d’Angers (comédiens professionnels)
- 2003 Stage de fabrication de masques avec le centre de loisirs de Saulx les Chartreux (9-12 ans)
- 2000 Stage de fabrication de masques avec des enfants de Colombes (6-8 ans)