Samedi 5 mai 2018
« En tant qu’homme, cela me ravit de savoir que vos portez cette parole dans les lycées et les entreprises. Nous avons à sortir d’une peau de mâle répugnante, violente, misogyne, dont nous avons perdu la mémoire, pour enfin reconnaître la joie d’être des hommes et de réinventer les hommes que nous voulons devenir. »
« Je me suis rappelée en vous écoutant que j’ai été en colère dès mon enfance, et on me disait tout le temps qu’une fille ne doit pas être en colère. »
« Votre émotion m’a connectée à des éprouvés plutôt qu’à un point de vue intellectuel ou à un combat de revendication : c’est ce qui m’a permis de m’ouvrir, et de me connecter à cette histoire triste que les femmes ont vécu. À présent je me dis : sois vigilante, aussi dans ce que tu transmets à tes filles. »
« Je suis reconnaissante qu’il y ait des hommes qui témoignent comme vous le faites, et qui fassent suivre ensuite le message à leurs garçons. Merci infiniment. »
« Ce qui me touche, c’est votre cheminement, et ce qui se passe à travers vous. Votre descente dans les siècles sombres de la misogynie me fait penser à Perséphone, qui descend aux Enfers et remonte ensuite vers la lumière, vers la vie, vers l’accueil de ce qui est. »
« Vous témoignez d’un beau partenariat homme-femme, avec votre metteuse en scène et avec votre compagne : ça m’a touché. »
« Des fois j’ai envie de dire aux jeunes filles : mais vous savez combien j’ai lutté pour avoir enfin le droit de ne PAS être ce qu’aujourd’hui vous semblez désirer devenir ?!! »
« Votre pièce, c’est une espèce de petite bombe. »
Représentation des Silencieuses en appartement à Genève (Suisse)
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