Représentation des Silencieuses devant des classes de Terminales du Lycée Paul Robert, aux Lilas (93)
Imaginons que, dans une de vos classes, une fille et un garçon fassent l’amour ensemble, et qu’ils en parlent à leurs camarades.
Est-ce que selon vous, même si tous deux emploient les mêmes mots, ce sera perçu différemment ?
Je pense que ce sera la même chose. C’est surtout le tabou qui prend le dessus et qui fait que finalement ni les garçons ni les filles n’en parlent.
Peut-être que les garçons s’autorisent à en parler un peu plus, mais moi je n’en parle pas.
Moi ce que je ne comprends pas, c’est que le mot « liberté », il est associé au fait de faire l’amour avec plein de monde. Je ne comprends pas le fait qu’on relie ce comportement à de la liberté. Je pense que si une femme apprend qu’un homme a fait l’amour avec plusieurs personnes, elle refusera de se marier avec lui. Et si elle apprend que son mari la trompe, elle ne sera pas contente. Peut-être qu’elle dira « OK il est libre » mais en elle-même, elle ne sera pas contente. Il faut savoir mettre une limite à ça pour pouvoir rendre heureuse une femme.
Pour revenir au spectacle, j’avoue que j’appréhendais un peu quand vous nous avez annoncé le thème. Mais dans le spectacle, vous passez du thème du désir à un thème qui pour moi est plus concret : le rôle des femmes dans la société et les interdits qu’on leur impose. Et donc il y avait quelque chose de plus sociétal qui m’a intéressée.
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